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Donation à son fils / sa fille ou vente : quelle est la meilleure option pour votre bien immobilier ?

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Dans le processus de transmission d'un bien immobilier à son fils ou sa fille, se pose la question cruciale de choisir entre la donation et la vente. Chacune de ces options comporte des implications financières, fiscales et juridiques significatives.

Il est essentiel d'évaluer attentivement les avantages et les inconvénients de chaque alternative pour prendre la décision la plus adaptée à votre situation et vos besoins.

Pour vous faire gagner du temps, voici un tableau récapitulatif comparant la donation à ses enfants à la vente d'un bien immobilier de son vivant. Nous rentrons après dans les détails mais avoir cela en tête vous aidera à suivre le fil de ce dossier.

Option

Avantages

Inconvénients

Vente d'un bien immobilier

1. Liquidité immédiate

2. Contrôle sur le processus de vente

3. Réduction des coûts de succession

1. Impôts sur les gains en capital

2. Perte de patrimoine familial

Léguer un bien immobilier

1. Transmission du patrimoine familial

2. Avantages fiscaux pour les héritiers

3. Possibilité de continuer à utiliser le bien

1. Coûts de succession

2. Incertitude sur la transmission

Quelles différences entre un bien immobilier donné à son enfant et un bien hérité ?

Pour bien comprendre la gestion du patrimoine immobilier, il est essentiel de distinguer deux mécanismes juridiques fondamentaux : la donation et la succession.

Bien que les deux processus impliquent le transfert d'un bien immobilier d'un parent à un enfant, leurs implications légales et financières varient considérablement.

Qu'est-ce qu'une donation immobilière ?

Dans une donation immobilière, un parent (le donateur) choisit volontairement de transférer la propriété d'un bien immobilier à son enfant (le donataire) de son vivant.

Ce processus nécessite la rédaction d'un acte notarié, qui est un document juridique officiel, pour formaliser le transfert de propriété. Sans cet acte notarié, la donation est considérée comme nulle et non avenue.

La procédure de donation implique plusieurs étapes clés. D'abord, le donateur et le donataire doivent se mettre d'accord sur les termes de la donation.

Ensuite, un notaire rédige l'acte de donation, qui doit ensuite être enregistré. Cette étape est cruciale car elle garantit la légalité du transfert et permet d'éviter d'éventuels litiges futurs.

Qu'est-ce qu'une succession immobilière?

En contraste, une succession survient après le décès du propriétaire (le de cujus). Le bien immobilier est alors transmis à l'héritier (ou aux héritiers) selon les dispositions testamentaires du défunt ou, en l'absence de testament, selon les règles de succession légale.

Bon à savoir : Qu'il s'agisse d'une donation ou d'une succession, elles doivent être déclarées aux impôts.

Quelle imposition pour la succession et la donation ?

En France, les donations immobilières sont soumises à des droits de mutation à titre gratuit. Les droits de mutation varient en fonction du lien de parenté entre le donateur et le donataire, ainsi que du montant de la donation. La donation a un enfant diffère de celle entre époux ou autre membre de la famille :

Donation entre époux ou partenaires de PACS :

  • Exonération totale de droits de mutation.

Donation aux enfants :

  • Abattement de 100 000 euros par parent tous les 15 ans.

  • Taux d'imposition de 5% jusqu'à 8 072 euros, 10% de 8 073 euros à 12 109 euros, 15% de 12 110 euros à 15 932 euros, 20% de 15 933 euros à 552 324 euros, 30% au-delà.

  1. Donation aux petits-enfants :

    • Abattement de 31 865 euros tous les 15 ans.

    • Taux d'imposition similaire à celui des enfants.

  2. Donation aux autres bénéficiaires (frères, sœurs, neveux, nièces, etc.) :

    • Abattement de 15 932 euros.

    • Taux d'imposition de 35% jusqu'à 24 430 euros, 45% au-delà.

Pour vous aider à y voir pus clair, voici un tableau récapitulatif :

Type de bénéficiaire

Abattement

Taux d'imposition

Enfants

100 000 euros tous les 15 ans

5% jusqu'à 8 072 euros, 10% de 8 073 à 12 109 euros, 15% de 12 110 à 15 932 euros, 20% de 15 933 à 552 324 euros, 30% au-delà

Petits-enfants

31 865 euros tous les 15 ans

Similaire à celui des enfants

Autres bénéficiaires

15 932 euros

35% jusqu'à 24 430 euros, 45% au-delà

Il est important de noter que ces taux sont applicables après l'application des abattements correspondants.

En outre, des règles spécifiques peuvent s'appliquer dans certaines situations, et il est toujours recommandé de consulter un notaire ou un expert en fiscalité pour obtenir des conseils adaptés à votre situation particulière. Les règles fiscales peuvent également évoluer, il est donc essentiel de se référer aux lois en vigueur au moment de la donation.

Exemple de calcul de droits de donation aux enfants

Voici un petit exemple de donation aux enfants pour vous aider.

Imaginez un parent souhaitant donner un bien immobilier d'une valeur de 400 000 euros à son enfant.

  • Abattement : 100 000 euros tous les 15 ans.

  • Valeur nette imposable : 400 000 - 100 000 = 300 000 euros.

Calcul des droits de donation :

  • 5% sur les premiers 8 072 euros : 8 072 x 5% = 403,60 euros.

  • 10% sur la tranche de 8 073 à 12 109 euros : (12 109 - 8 073) x 10% = 403,60 euros.

  • 15% sur la tranche de 12 110 à 15 932 euros : (15 932 - 12 110) x 15% = 573,30 euros.

  • 20% sur le reste jusqu'à 300 000 euros : (300 000 - 15 933) x 20% = 56 813,40 euros.

Total des droits de donation : 403,60 + 403,60 + 573,30 + 56 813,40 = 58 193,90 euros.

Peut-on vendre une maison ou un appartement dont on a hérité ?

Lorsqu'une personne hérite d'une propriété, elle devient le propriétaire du bien. Elle est donc totalement dans son droit lors de la revente de de bien, la location ou d'autres projets et a le droit de le vendre, le louer ou prendre d'autres décisions à son sujet.

Notez cependant quelques points à considérer :

  1. Règles de succession : Assurez-vous d'abord que la succession a été correctement réglée et que vous avez la pleine propriété du bien.

  2. Plus-value éventuelle : En France, si la valeur du bien a augmenté entre la date du décès du propriétaire initial et celle de la vente, il peut y avoir une plus-value imposable. Certaines exonérations peuvent s'appliquer, notamment en cas de vente de la résidence principale ou en cas d'exonération liée à la durée de détention.

  3. Frais de succession : Les frais de succession peuvent également impacter le coût global de l'héritage. Assurez-vous de prendre en compte ces frais dans vos calculs.

  4. Informations sur le bien : Lors de la vente, il est important de fournir toutes les informations nécessaires sur le bien, y compris les éventuels travaux réalisés, les charges, etc.

  5. Impacts fiscaux : Consultez un professionnel de la fiscalité pour comprendre les implications fiscales spécifiques liées à la vente d'un bien hérité, en fonction de votre situation personnelle.

  6. Consentement des autres héritiers : Si plusieurs personnes ont hérité du bien, le consentement de tous les héritiers peut être nécessaire pour la vente, sauf si un tribunal a ordonné la division du bien.

Chez Trackstone, nous vendons souvent des biens hérités loués suite à une succession. Notre particularité ? Nous vendons les biens loués comme des produits financiers pour des investisseurs aguerris. L'avantage pour les consorts est de pouvoir vendre rapidement des biens sans avoir à donner congé aux locataires, ce qui retarderait la mise sur le marché du bien et la vente.

Il est recommandé de consulter un notaire ou un expert en immobilier pour vous guider à travers les étapes légales et fiscales liées à la vente d'un bien hérité. Ces professionnels peuvent vous aider à éviter des complications potentielles et à maximiser la valeur de la transaction. Ainsi, vous saurez aisément quoi faire du bien dont vous avez hérité.

Si plusieurs enfants sont concernés par l'héritage, ils devront trouver un accord entre tous afin d'effectuer la vente du bien. En cas de conflit, la vente du bien ne pourra pas avoir lieu.

L’acte de succession est rédigé par le notaire qui déterminera le droit de chacun des héritiers, selon les volontés de la personne décédée. C'est également le notaire qui sera en charge d'effectuer les procédures fiscales et hypothécaires et le paiement des droits de succession.

Peut-on vendre un logement après donation ?

Il est tout à fait possible de vendre une maison ou un appartement après une donation.

Cependant, il y a quelques éléments à considérer, notamment les implications fiscales de la donation et les éventuelles conditions qui y sont liées.

En France, une donation peut parfois être assortie de certaines conditions, comme l'usufruit (le droit d'habiter le bien ou d'en percevoir les revenus) pour le donateur.

Dans le cas d'une vente après une donation avec usufruit, le donateur doit généralement consentir à la vente, et la valeur de l'usufruit peut influencer le calcul des droits de mutation.

Exemple de calcul pour la donation d'une maison avec réserve d'usufruit

Imaginez que Madame Durand, âgée de 70 ans, décide de donner sa maison à sa fille, Claire, tout en se réservant l'usufruit. Cela signifie que Madame Durand garde le droit d'habiter la maison ou d'en percevoir les loyers si elle décide de la louer, tandis que Claire devient la nue-propriétaire du bien.

Supposons que la maison ait une valeur de 300 000 euros au moment de la donation.

Calcul de l'usufruit : La valeur de l'usufruit est déterminée en fonction de l'âge de Madame Durand. Si, selon le barème fiscal, l'usufruit pour une personne de 70 ans est évalué à 30% de la valeur du bien, alors la valeur de l'usufruit est de 90 000 euros (30% de 300 000 euros), et la valeur de la nue-propriété attribuée à Claire est de 210 000 euros (70% de 300 000 euros).

Situation de vente : Dix ans plus tard, Claire souhaite vendre la maison. À ce moment, Madame Durand doit consentir à la vente car elle détient toujours l'usufruit. Supposons que la maison vaille maintenant 400 000 euros.

Pour la vente, la répartition du prix de vente se fait en fonction de la répartition usufruit/nue-propriété.

Si l'usufruit vaut moins à cause de l'âge avancé de Madame Durand (disons 20% de la valeur totale du bien à ce moment), elle recevrait 80 000 euros (20% de 400 000 euros), et Claire recevrait 320 000 euros (80% de 400 000 euros).

Par ailleurs, la vente d'un bien immobilier après une donation peut également avoir des conséquences fiscales. Par exemple, si le bien a été donné avec réserve d'usufruit et que le donateur décède, la valeur du bien peut être incluse dans sa succession, ce qui peut entraîner des droits de succession pour les héritiers.

Notre conseil : Nous vous recommandons de consulter un notaire ou un expert en fiscalité pour obtenir des conseils spécifiques à votre situation, au risque de vous sentir perdus. Ces professionnels peuvent vous guider sur les implications juridiques et fiscales de la vente d'un bien après une donation, et vous aider à prendre des décisions éclairées. La législation fiscale peut varier, et il est donc important de prendre en compte les lois en vigueur au moment de la transaction.

Les clauses ne vous permettant pas de vendre

Comme l'usufruit qui est une des principales clauses empêchant de vendre un bien obtenu par donation, d'autres clauses existent :

1- Donation d'un bien immobilier de son vivant avec la clause d’inaliénabilité

Cette clause est la plus fréquente, permettant au donateur d'empêcher le donataire de céder ou de faire don du bien immobilier.

C'est ce qu'il se passe régulièrement lorsque le donateur souhaite maintenir le bien au sein de la sphère familiale. Il est important de noter que cette restriction doit être limitée dans le temps et justifiée, ne pouvant perdurer tout au long de la vie du donateur.

Toutefois, il conserve la possibilité de la prolonger jusqu'à son décès.

Concernant la durée de la clause d'inaliénabilité, la durée est souvent fixée en fonction de la raison pour laquelle la clause a été mise en place. Par exemple, jusqu'à ce que le donataire atteigne un certain âge, ou pour une période déterminée qui répond à un objectif spécifique.

Si les circonstances qui ont justifié la mise en place de la clause changent de manière significative, il peut être possible de demander la levée de la clause.

De plus, dans certains cas, si toutes les parties concernées (donateur et donataire) sont d'accord, la clause peut être levée ou modifiée.

Enfin, si le donataire souhaite contester la clause, il peut s'adresser à un tribunal pour demander sa révocation. Le tribunal évaluera les raisons de la demande et la justesse de la clause.

2- Vendre un bien en donation-partage : la clause de réserve d’usufruit

Dans le contexte d'une donation-partage avec usufruit, la nue-propriété (le droit de disposer du bien) vous est cédée, tandis que l'usufruit (le droit d'utiliser le bien et de percevoir ses revenus) demeure entre les mains du donateur jusqu'au jour où le donateur vient à disparaître.

En effet, lors de sa disparition, l'usufruit vous sera attribué en tant que donataire, faisant ainsi de vous l'unique propriétaire.

Vendre est donc impossible ?

Nous l'avons vu, dans ce type de situation la vente est impossible si toutes les parties ne sont pas d'accord. Mais encore une fois nous vous conseillons de faire appel à un notaire pour connaître vos droits dans votre propre contexte car certaines conditions existent pour vous donner le droit de vendre.

3- Le droit de retour conventionnel

Ensuite, il y aussi une clause de droit de retour du bien immobilier qui existe dans le cas où le donataire venait à disparaître avant le donateur.

Concrètement, cela signifie que les enfants du donataire n'auront pas de droit sur le logement. Cette clause interdit donc toute vente du bien cédé.

Cette clause est souvent utilisée pour assurer que le bien reste dans la famille ou revienne au donateur si le donataire décède prématurément. Elle vise à contrôler le devenir du bien après la donation.

Ainsi, tant que le donateur est vivant, cette clause peut interdire au donataire de vendre le bien, car la vente irait à l'encontre du droit de retour.

Évidemment, comme toute clause contractuelle, le droit de retour conventionnel doit respecter certaines limites et conditions légales pour être valide.

Vendre un bien immobilier de son vivant : avantages et inconvénients

Avantages :

  1. Liquidité immédiate : L'un des principaux avantages de la vente d'un bien immobilier de votre vivant est la possibilité d'obtenir une liquidité immédiate. Cela peut être particulièrement utile si vous avez besoin de fonds pour d'autres investissements, des dépenses importantes ou tout simplement pour profiter de votre retraite.

  2. Contrôle sur le processus de vente : En vendant votre bien de votre vivant, vous avez un contrôle total sur le processus de vente, du choix de l'agent immobilier à la fixation du prix. Cela peut vous permettre d'optimiser le processus pour maximiser le rendement financier.

  3. Réduction des coûts de succession : En réduisant la valeur totale de votre succession, vous pouvez potentiellement diminuer les coûts fiscaux qui seront supportés par vos héritiers.

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Inconvénients :

  1. Impôts sur les gains en capital : La vente d'un bien immobilier peut entraîner des impôts sur les gains en capital, réduisant ainsi le produit net de la vente.

  2. Perte de patrimoine familial : La vente du bien peut signifier la perte d'un patrimoine familial, avec des implications émotionnelles importantes pour vous et vos proches.

Léguer un bien immobilier : avantages et inconvénients

Avantages :

  1. Transmission du patrimoine familial : Léguer un bien immobilier permet de transmettre un patrimoine familial aux générations futures, ce qui peut revêtir une importance sentimentale et symbolique.

  2. Avantages fiscaux pour les héritiers : Les héritiers peuvent bénéficier d'avantages fiscaux, car les biens légués peuvent souvent être transférés avec des avantages fiscaux spécifiques.

  3. Possibilité de continuer à utiliser le bien : Vous pouvez stipuler dans votre testament que vous souhaitez continuer à utiliser le bien jusqu'à votre décès, offrant ainsi une certaine flexibilité.

Inconvénients :

  1. Coûts de succession : Léguer un bien immobilier peut entraîner des coûts de succession plus élevés pour vos héritiers, en fonction de la valeur du bien et des lois fiscales en vigueur.

  2. Incertitude sur la transmission : Les processus de succession peuvent être complexes, et l'incertitude quant à la manière dont le bien sera géré après votre décès peut être une source de stress pour vous et vos proches.

Pour finir ce dossier, nous vous proposons de partir d'un exemple fictif pour évaluer l'impact fiscal d'une donation et d'une vente d'un bien,

Le choix entre donner à votre enfant votre bien immobilier ou le vendre repose donc sur une évaluation minutieuse des aspects financiers, fiscaux et familiaux.

Chacune de ces options offre des avantages spécifiques, mais également des considérations complexes. Dans les deux cas, c'est une excellente initiative pour construire son bien-être financier et familial à long terme.

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Exemple de calcul de l'impact fiscal donation VS vente

Supposons qu'un parent envisage soit de vendre un bien immobilier, soit de le donner à son enfant. Le bien a une valeur de marché de 300 000 euros.

Vente du bien immobilier :

Prix de vente : 300 000 euros.

Frais de notaire : Environ 7% du prix de vente, soit 21 000 euros (estimation).

Plus-value immobilière : Supposons que le bien a été acquis à 200 000 euros. La plus-value est donc de 100 000 euros. Les plus-values immobilières sont soumises à un impôt de 19% plus 17.2% de prélèvements sociaux, soit 36.2% au total. Cela représente une taxe de 36 200 euros.

Somme nette reçue : 300 000 - 21 000 - 36 200 = 242 800 euros.

Donation du bien immobilier à l'enfant :

  • Valeur de la donation : 300 000 euros.

  • Abattement pour donation parent-enfant : 100 000 euros tous les 15 ans.

  • Valeur imposable : 300 000 - 100 000 = 200 000 euros.

  • Calcul des Droits de Donation selon le Barème d'Imposition :

    • Jusqu'à 8 072 € :

      • Taxable : 8 072 €.

      • Taux d'Imposition : 5%.

      • Impôt : 8 072 € x 5% = 403,60 €.

    • De 8 073 € à 12 109 € :

      • Taxable : 12 109 € - 8 073 € = 4 036 €.

      • Taux d'Imposition : 10%.

      • Impôt : 4 036 € x 10% = 403,60 €.

    • De 12 110 € à 15 932 € :

      • Taxable : 15 932 € - 12 110 € = 3 822 €.

      • Taux d'Imposition : 15%.

      • Impôt : 3 822 € x 15% = 573,30 €.

    • De 15 933 € à 200 000 € :

      • Taxable : 200 000 € - 15 933 € = 184 067 €.

      • Taux d'Imposition : 20%.

      • Impôt : 184 067 € x 20% = 36 813,40 €.

    Le Total des Droits de Donation est donc la somme de ces impôts : 403,60 € + 403,60 € + 573,30 € + 36 813,40 € = 38 193,90 €.

  • Coût total pour le parent : 30 000 euros (droits de donation).

  • Valeur reçue par l'enfant : 300 000 euros (valeur totale du bien).

En vendant le bien, le parent reçoit une somme nette de 242 800 euros après impôts et frais.

En le donnant, le parent doit payer 30 000 euros en droits de donation, mais l'enfant reçoit l'intégralité du bien d'une valeur de 300 000 euros.

Du point de vue fiscal, la donation peut s'avérer plus avantageuse pour transmettre la pleine valeur du bien à l'enfant, surtout si l'on tient compte du potentiel de plus-value du bien à l'avenir.

Vos autres questions fréquentes

Comment traiter les biens immobiliers à l'étranger ?

La loi applicable à la donation d'un bien immobilier est généralement celle du pays où le bien est situé.

Chaque pays a ses propres règles concernant la donation de biens immobiliers. Il est essentiel de se conformer aux exigences légales locales, y compris les actes notariés, les enregistrements, et les paiements de droits de mutation.

Les implications fiscales doivent être évaluées dans les deux pays - le pays de résidence du donateur et celui où se trouve le bien. Certains pays imposent des taxes sur les donations, tandis que d'autres peuvent avoir des accords pour éviter la double imposition.

Ensuite, comme pour la donation, la loi applicable à la succession est souvent celle du pays où se trouve le bien immobilier.

Il est conseillé d'avoir un testament conforme aux lois du pays où se trouve le bien. Certains pays appliquent des règles de succession strictes (par exemple, la réserve héréditaire en France), qui peuvent prévaloir sur les dispositions testamentaires.

Comment les régimes matrimoniaux influencent-ils la donation d'un bien immobilier à un enfant ?

Les régimes matrimoniaux déterminent la gestion et la propriété des biens au sein du couple, influençant ainsi la capacité de faire une donation.

Dans un régime de communauté de biens, les époux doivent souvent consentir ensemble à la donation, car le bien peut faire partie des actifs communs.

Dans un régime de séparation de biens, chaque époux peut généralement faire une donation de ses biens propres sans le consentement de l'autre. Il est important de vérifier si le bien à donner est un bien propre ou un bien commun pour déterminer le processus de donation.

Comment une donation immobilière peut-elle être contestée et quels sont les recours possibles ?

Une donation immobilière peut être contestée sur des bases telles que l'incapacité du donateur, la pression ou la fraude, ou la violation des droits des héritiers réservataires.

Les recours possibles incluent l'annulation de la donation par un tribunal, particulièrement si elle affecte la part réservataire des héritiers.

Les parties lésées doivent intenter une action en justice pour contester la validité de la donation, généralement dans un délai fixé après la découverte du motif de contestation.

Quel est le processus pour annuler une donation immobilière et quelles en sont les conséquences ?

Pour annuler une donation immobilière, une procédure judiciaire est généralement nécessaire.

Les motifs d'annulation peuvent inclure le non-respect des conditions de la donation, le manquement aux obligations par le donataire, ou des vices du consentement (comme la fraude ou l'erreur). En d'autres termes vous ne pouvez pas changer d'avis du jour au lendemain pour décider de revendre le bien.

Les conséquences de l'annulation incluent la restitution du bien au donateur, et potentiellement le remboursement des bénéfices tirés du bien. L'annulation peut aussi avoir des implications fiscales, comme la révision des taxes ou droits payés.

Comment la valeur d'un bien immobilier est-elle évaluée dans le cadre d'une donation ?

La valeur d'un bien immobilier pour une donation est généralement évaluée par un expert immobilier ou estimée à sa valeur de marché au moment de la donation.

Cette évaluation du prix du bien prend en compte des facteurs comme l'emplacement, la taille, l'état du bien, et les prix des biens comparables dans la région. Une évaluation précise est cruciale pour déterminer les droits de donation et pour assurer la conformité avec les lois fiscales.

Quels sont les impacts fiscaux d'une donation d'un bien immobilier à son fils comparés à une vente ?

En cas de donation, les impacts fiscaux incluent les droits de mutation à titre gratuit, qui dépendent du lien de parenté et de la valeur du bien. Les donataires bénéficient souvent d'abattements fiscaux spécifiques.

En comparaison, une vente implique des impôts sur les plus-values immobilières, calculés sur la différence entre le prix de vente et le prix d'achat ou la valeur d'acquisition.

La vente peut également entraîner des impôts sur les revenus fonciers si le bien était loué. La donation peut être fiscalement plus avantageuse pour transmettre des biens à la famille proche, en raison des abattements et des taux d'imposition souvent plus favorables.

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